Parce que l’art et la beauté sont une façon directe de nous connecter par les sens aux énergies divines de la création et d’élever notre vibration, je vous propose aujourd’hui de découvrir l’inspirante Séraphine Louis ( dite Séraphine « de Senlis » ), peintre autodidacte et guidée.
Elle n’a pas pris de cours, « elle a commencé à peindre parce que son ange lui aurait dit de peindre ». Elle s’inspire d’ailleurs d’images pieuses de tradition catholique. Ses motifs décoratifs répétés, ses tableaux gorgés de lumière et de couleurs, sont parfois interprétés comme le reflet de son état psychique (« extase »). Son sujet est le monde végétal.
Séraphine Louis est née à Arsy, petite commune de l’Oise, située entre Compiègne et Clermont de l’Oise, le 3 septembre 1864.
Son père était manouvrier, mais également horloger itinérant et sa mère venait d’une famille de paysans. Elle perd sa mère le jour de son premier anniversaire, et son père, remarié, meurt alors qu’elle n’a pas tout à fait sept ans ; elle est alors recueillie par sa sœur aînée.
Selon Françoise Cloarec, auteure de l’une des biographies consacrée à l’artiste, la jeune Séraphine, scolarisée à l’école du village, « semble avoir été une élève attentive » avec une belle écriture avec de bonnes dispositions pour le dessin, même si celle-ci, devenue adulte, évoquera rarement son enfance.
Très jeune, Séraphine Louis travaille comme bergère. À l’âge de 14 ans elle est placée comme domestique à Compiègne. Puis, à partir de 1881, elle est domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont (Oise). En 1901, elle commence à travailler comme femme de ménage dans des familles bourgeoises de Senlis.
Séraphine de Senlis est enterrée dans une fosse anonyme du carré des indigents au cimetière de Clermont. Elle avait pourtant exprimé, dans ses dernières volontés, le souhait de voir graver sur sa tombe cette mention : « Ici repose Séraphine Louis, sans rivale, et attendant la résurrection bienheureuse ».
Séraphine Louis est internée à l’asile de Clermont de l’Oise en 1932. D’après les psychiatres, elle souffrait d’un délire à mécanisme hallucinatoire et interprétatif, avec des thèmes mystiques, sexuels et surtout persécutifs. Isolée, elle arrête alors de peindre et se met à écrire.
NOTE : comme bien d’autres artistes qui ont cherché à transmettre une certaine sensibilité spirituelle, elle a été considérée comme » déséquilibrée mentalement ».
Des lettres, de petits mots griffonnés, des enveloppes, qui resteront consignés dans un carton au musée Henri Theillou de l’hôpital psychiatrique de Clermont. Exhumés de leur boite par un groupe d’historiens de l’art, psychiatres et psychanalystes, ces écrits sont désormais consignés et analysés dans le catalogue raisonné de l’œuvre peint de Séraphine Louis, dite de Senlis.
Lien pour acheter le livre :
Séraphine: La vie rêvée de Séraphine de Senlis
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9raphine_de_Senlis